La culture in vitro
Comment la culture in vitro s'est développée depuis le 19ème siècle et quels en sont les enjeux actuels?
III. Nos expériences
Afin de tester par nous-mêmes la culture in vitro, nous avons mis au point plusieurs protocoles et fait plusieurs expériences. Pour la première expérience, nous avons tenté le microbouturage de tiges de menthe et de feuilles de saintpaulia. Nous avons pour commencer stérilisé le champs de travail au bec bunsen, en nettoyant le plan de travail à l'eau de Javel et en nous lavant les mains. Nous avons ensuite, tout en restant dans la zone stérile, préparé les béchers: dans l’un, on verse de l’eau de javel. Dans 3 autres, on verse de l’eau distillée.
Ceci fait, il faut ensuite sélectionner les tiges saines de nos plantes: ce sont les morceaux de la plante à partir desquels nous allons tenter de faire pousser une nouvelle plante! Nous devons couper les microboutures de ces tiges (à environ 2mm de part et d’autre des noeuds).
Il faut ensuite bien évidemment nettoyer ces tiges en les trempant pendant 20 secondes à l’eau de javel, puis dans l’eau distillée durant 5 minutes environ.
Nous pouvons ensuite placer chaque tige dans un flacon contenant le milieu de culture, que nous avons au préalable préparé. Il nous suffit pour terminer de reboucher ces flacons.
Malheureusement, la plupart de nos plants (8 au total, 4 de saintpaulia et 4 de menthe) cultivés ne se sont pas développés, car de la moisissure s’est développée. Les deux plants non touchés par la moisissure ne se sont pas développés.
Afin d’obtenir des résultats positifs, nous avons ensuite répété une expérience similaire avec des germes de pommes de terre. le protocole et le matériel nécessaire sont très ressemblants: Il faut bien évidemment commencer par stériliser le plan de travail, puis prélever un germe de la pomme de terre à l’aide d’un scalpel et d’une pince. Il faut ensuite tronçonner le germe, c’est-à-dire le couper en plusieurs morceaux mais qui doivent tous posséder au moins un bourgeon. Nous les lavons ensuite (30 secondes dans l’alcool, puis 10 minutes dans l’eau de Javel, suivi par un rinçage à l’eau stérile), afin d’enfoncer la face inférieure du tronçon dans le milieu de culture préparé au préalable. Il faut que le bourgeon dépasse du milieu de culture. Il nous reste plus qu’à reboucher le flacon et à le laisser à la lumière du jour à température entre 18 et 20°C approximativement.
Les résultats de cette expérience n’ont malheureusement pas non plus été concluants. Sur les 6 flacons préparés, tous ont moisis.